LES ULM
LES PARAMOTEURS
Composition d'un paramoteur
Le paramoteur est un aéronef de la catégorie des aérodynes. Il appartient à la classe 1 des ULM.
Il est composé :
- d'une voile de parapente,
- d'un moteur léger intégré à une cage de protection située dans le dos du pilote,
- d'une hélice pour fournir la poussée nécessaire.
- d'une sellette ou d'un chariot.
Le décollage se fait à pied ou assis sur un chariot équipé de roues ou de skis. L'appareil ne requiert que très peu d'espace pour le décollage et l'atterrissage.
Le paramoteur est facile à manier. Sa vitesse de déplacement par rapport au sol est d'environ 40 km/h, à laquelle on ajoute ou on soustrait la vitesse du vent.
La voile
La surface de la voile doit être adaptée au poids du pilote. Chaque voile accepte une fourchette de poids qui permet le vol avec ou sans moteur. Elle doit être facile à gonfler.
La finesse est la capacité de la voile à planer. Plus la finesse maxi est importante, plus la pente de descente est douce. La finesse a également un impact sur la consommation de carburant.
Les différentes norme EN
- Voile EN-A (voile très sécuritaire),
- Voile EN-B (voile sécuritaire),
- Voile EN-C : (voile expert),
- Voile EN-D
Ci-dessous les différents éléments de la voile
Il existe deux types de paramoteurs :
- Le paramoteur sellette est un simple ensemble motorisé (moteur-hélice-réservoir) protégée par une cage et attachée directement à la sellette pour décoller à pied. C’est ce qui se rapproche vraiment le plus du parapente, avec seulement un moteur en plus.
- Paramoteur chariot : ce type de paramoteur, comme son nom l’indique, est un chariot sur roue avec la possibilité d’accrocher une ou deux sellettes pour décoller tel un avion en roulant au sol et en décollant tranquillement, sans effort.
Il doit répondre aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg (+ 15Kg si parachute) pour les monoplaces et 450 kg (+ 25Kg si parachute) pour les biplaces. Voir Nouvelle réglementation
Paramoteur sellette
Le paramoteur sellette est un simple ensemble motorisé (moteur-hélice-réservoir) monté sur un châssis et protégé par une cage. L'ensemble est attaché directement à la sellette pour décoller à pied. L’avantage est vraiment la simplicité et rapidité d’installation, avec un encombrement minimal.
La sellette :
C'est le siège dans lequel est assis le pilote. Il existe plusieurs types de sellettes.
Vue avant et arrière d'une sellette.
Certaines sellettes disposent de pré-équipements destinés à recevoir une radio,un GPS et divers accessoires ainsi qu'un parachute de secours.
Groupe moteur comprend un châssis sur lequel est fixé:
- Une cage de protection placée derière le dos du pilote permet aux suspentes de glisser le long de celle-ci pendant la phase de décollage.
- Le moteur est de type deux temps, mono-cylindre, refroidi par air et d'une cylindrée généralement comprise entre 80 et 210 cm3. La puissance développée est comprise entre 17 Ch et 27 Ch selon les modèles.
- Le réservoir contient généralement une dizaine de litres de mélange deux temps et assure une autonomie de 3 à 4 heures de vol.
- L'hélice transmet la puissance du moteur et génère la poussée. Les hélices sont réalisées en bois ou en stratifié (carbone).
- La poignée de gaz tenue dans une main dispose de deux boutons, l'un pour le contrôle du régime moteur et son arrêt et l'autre pour le démarreur électrique si il existe. L'augmentation de puissance permet monter, la réduction ou l'arrêt du moteur vous permet de descendre.
Paramoteur chariot
Ce type de paramoteur est composé d'un chariot sur roue avec la possibilité d’avoir une ou deux sellettes (selon le type mono ou biplace) pour décoller tel un avion.
Le funflyer monoplace
Le funflyer biplace
Ci-dessous un paramoteur chariot à l'atterrissage.
Les deux élévateurs avec leurs poignées regroupant les suspentes sont fixés au chassis par des manetons.
Le pilote assis à l'arrière de l'appareil tient dans les mains les poignées des freins pour piloter l'appareil. Un "palonnier" permet le guidage au sol pendant les phases de décollage et d'atterrissage.
